Élections territoriales et législatives de 2022 au Sénégal: La défaite de l’opposition est déjà programmée comme lors de l'élection présidentielle de 2019

Le résultat de l’élection présidentielle du 24 Février 2019 au Sénégal était déjà annoncé d’avance, 8 mois avant le scrutin, par un député de la coalition au pouvoir, le 18 juillet 2018 avec un score minimum de 57%, le même résultat a été republié dans un réseau social en janvier 2019, soit 1 mois avant le scrutin, par une députée de la même coalition au pouvoir. Le soir de l’élection présidentielle alors que les résultats commençaient à tomber, le représentant du candidat de la coalition au pouvoir annonçait la victoire de leur candidat à 57% au minimum. Finalement, le résultat de l’élection présidentielle du 24 Février 2019 au Sénégal a été de 58,26%, pour une victoire au 1er tour du candidat de la coalition au pouvoir.

Après l’Union Africaine, les Nations Unis accorde le Statut Consultatif Spécial à ASUTIC

Au terme d’une procédure qui a durée deux ans et demi, le 21 juillet 2021, le Conseil économique et social de l’ONU (ECOSOC) a octroyé le statut consultatif spécial à l’Association des Utilisateurs des Technologies de l'Information et de la Télécommunication "ASUTIC". Le statut consultatif spécial est réservé aux ONG qui travaillent dans un domaine spécifique et permet d’établir des relations de travail avec le Secrétariat de l’ONU. Ainsi, le statut consultatif permet à ASUTIC de prendre part aux travaux de l’ECOSOC et de ses organes subsidiaires, du Conseil des droits de l’homme et de certaines séances de l’Assemblée générale et d’autres organes intergouvernementaux et, dans ce cadre, d’établir des relations de travail avec le Secrétariat de l’ONU.

24 Février 2019 – 24 Février 2021 : Deux ans après la présidentielle, le processus électoral volontairement piégé au Sénégal, est toujours à déconstruire

L’Association des Utilisateurs des TIC (ASUTIC) publie à l’occasion de l’an 2 de l’élection présidentielle non transparente du 24 Février 2019 au Sénégal, le rapport de son étude sur les données personnelles en contexte politique et électoral­: Le cas de l’élection présidentielle du 24 Février 2019 au Sénégal.

L’audit du fichier électoral et l’évaluation du processus électoral a été lancé le 19 février 2021 pour garantir des élections transparentes. Un processus électoral transparent, inclusif, qui respecte tous les principes d'intégrité électorale est le meilleur gage pour consolider une démocratie électorale. Mais, les acteurs du processus électoral qui participent à cet audit, la classe politique en particulier, encore une fois, montrent leur profonde méconnaissance d’un processus électoral à l’ère numérique.

Le fichier électoral, outil qui permet d’exercer le droit de voter n’est constitué que de données qui permettent d’une part d’identifier l’électeur et d’autre part de le localiser, au moment ou les élections ne se limitent plus à l’identification et la localisation de l’électeur à faire voter le jour du scrutin.

Ensemble contre la COVID-19 dans le respect du droit à la protection des données personnelles

En cette période de deuxième vague de COVID-19 au Sénégal, il est crucial de rappeler que la protection des données à caractère personnel ne peut en aucun cas être un obstacle à sauver des vies humaines. Toutefois, il est tout autant fondamental de rappeler que toute stratégie de riposte doit être mise en œuvre dans le respect de la démocratie, de l'État de droit, des droits humain et notamment les droits au respect de la vie privée et à la protection des données personnelles.

Fibre optique au Sénégal : Encore Orange dans l’illégalité, l’ARTP « ferme les yeux »

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa stratégie de déploiement de la fibre optique au Sénégal, Orange a ciblé les immeubles en copropriété bâtis localisés dans les zones jugées rentables des grandes villes. Orange a, ainsi, déployé la fibre dans plusieurs copropriétés pour disposer d’un avantage concurrentiel sur les autres opérateurs ce qui lui permettrait de pouvoir bloquer la concurrence et ainsi maintenir son monopole sur le réseau filaire. A l’issue du fibrage d’immeubles par Orange, un copropriétaire après avoir constaté et fait constater, a interpellé l’opérateur sur le fondement légal des travaux de raccordement effectués dans son immeuble sans avoir obtenu préalablement l’autorisation des copropriétaires.

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