Communiqué
Profilage des handicapés dans le fichier électoral du Sénégal: Injustifiable et dangereux
Le fichier électoral, base de données fondamentale par laquelle le peuple exerce lui-même sa souveraineté par des élections, est la clé de voûte de tout processus électoral dans une démocratie. Il permet d’exercer le droit de vote et et le droit d’éligibilité, au regard desquels tous les citoyens sont égaux. A cet effet, il ne devrait contenir que des données personnelles qui permettent d’identifier et de localiser l’électeur. A défaut, le fichier électoral pourrait être très dangereux pour la transparence et la sincérité d’une élection, mais aussi, pour la cohésion de la nation, par conséquent, sa conception doit se faire dans la transparence et la concertation avec les acteurs politiques afin qu’il ne soit pas détourné de sa finalité.
Les Associations de Consommateurs du Sénégal soutiennent l’ARTP
Par décisions n°2021-19; 2021-20 et 2021-21 du 09 décembre 2021 l’Autorité de Régularisation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a infligé des sanctions pécuniaires de 16727712 422 francs; 2528108092 francs et 1028466443 francs respectivement à la Sonatel (Orange Sénégal), Saga –Africa (Free Sénégal) et Expresso-Sénégal.Pour se défendre, les opérateurs ont développé des arguments non fondés largement relayé par la presse.
INVITATION CONFERENCE DE PRESSE
Les Associations de Consommateurs et d’Utilisateurs ci-après ont le plaisir de vous convier à la conférence de presse d’information qu’elles organisent suite à la sanction des opérateurs pour manquements constatés dans la qualité de service par l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP).
Ingérence française dans le processus électoral du Sénégal : Halte au business illégal de Spallian
Lors de l’élection présidentielle de février 2019 au Sénégal, un nouvel acteur du processus électoral a fait son apparition. Un acteur de l’ombre qui travaille loin des yeux de l’opinion nationale et des projecteurs de la presse. Un acteur inconnu et méconnu de la majorité des citoyens-électeurs, des partis politiques, de la société civile et de la presse: La société française Spallian.
Transparence des élections territoriales au Sénégal: La condition sine qua non est la destruction du fichier électoral illégal de la coalition au pouvoir
Durant la campagne de parrainage de l’élection présidentielle de 2019 au Sénégal, un membre de la coalition politique au pouvoir a annoncé le 30 novembre 2018 la collecte de plus de 2 000 000 de parrains. Cette annonce fut confirmée, le lendemain par un autre membre de cette même coalition.
Finalement, à quelques jours du scrutin, par une lettre publiée par la presse, le président de la coalition au pouvoir, candidat pour un 2ème mandat présidentiel, a annoncé qu’ils ont finalement collectés des données personnelles de plus de 3 600 000 électeurs.
En faisant une telle annonce, il voulait, vraisemblablement, dire aux sénégalais qu’il avait plus de 3 600 000 «promesses de vote» sur un corps électoral de 6 683 043 pour gagner l’élection au 1er tour. Et en continuant à divulguer cette information, ils préparaient, sans doute, l’opinion à accepter une telle éventualité au moment où une partie affirmait qu’une victoire au 1er tour était impossible.
Non révision annuelle des listes électorales au Sénégal: Violation de la loi par le Ministère en charge des élections
La clé de voûte, en termes plus clairs, l’élément fondamental, de tout processus électoral d’une démocratie repose sur l’existence d’un support matériel et immatériel d’une collection organisée d’informations sur les électeurs : le fichier électoral.
Le fichier électoral est une base de données permanente à une date donnée, à partir de laquelle sont produites les listes électorales d’un scrutin. Il contient des informations qui permettent d’identifier et de localiser les électeurs: le corps électoral avec ses caractéristiques démographiques (âge, sexe).
Déconstruire la démocratie censitaire au Sénégal : Une «priorité absolue»
Le laboratoire de stratégie politique et électorale du Président de la coalition politique au pouvoir, par ailleurs, Président de la république du Sénégal, disposerait de 5 options en perspective de la fin en 2024 de son 2ème et dernier mandat présidentiel. La première option est l’abandon de tout projet de captation du pouvoir politique et d’organiser des élections libres, transparentes et démocratiques. Bien qu'elle soit option pour un Sénégal de paix, de stabilité politique et d’opportunités de développement, elle est à écarter d’office, car aucun acte, aucune parole du locataire du Palais Présidentiel ne semble aller dans ce sens.
Élection présidentielle de 2024 au Sénégal: L’actuel Président ne sera pas, sans doute, candidat.
L’objectif de l’obtention d’un deuxième mandat présidentiel obtenu, le président de la coalition au pouvoir, par ailleurs Président du Sénégal, a repris ses activités politiques pour un nouvel objectif: une 3ème candidature à l’élection présidentielle de 2024, mais surtout être président à vie du Sénégal. Certains membres hauts placés de son groupe politique ont déjà assumé publiquement ces objectifs.
Dans les options possibles de captation du pouvoir, figurerait aussi celle relative à la consultation du conseil constitutionnel pour une interprétation de l'article 27 qui dirait que le premier mandat était sous le septennat et qu'il ne brigue pas un troisième mandat en 2024.