Communiqué

Programme 100 000 logements : Encore un autre projet à caractère social pour mieux piéger les élections au Sénégal

Lors de l’élection présidentielle du 24 février 2019, il est apparu que le candidat Macky Sall avait recruté un conseiller en «Analyse de données» la société Française Spallian. Cette société est ­à l'origine du logiciel de big data électoral « Corto » dont la base de données peut être alimentée directement par les équipes sur le terrain avec l’interface web ou l'application mobile «­Memento­».

24 Février 2019 – 23 Février 2020 : Il y a 1 an se tenait au Sénégal une élection présidentielle dont le résultat était programmé à l’avance

On nous annonçait déjà l’issue du scrutin en juillet 2018 avec un score de 57%, résultat republié dans un réseau social en janvier 2019. Le jour du scrutin, quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, le représentant du candidat Macky Sall, à la surprise générale, annonçait la victoire à 57% au minimum. Au final, il a été de 58,26%. Ainsi donc, les prévisions de la coalition au pouvoir sur le résultat de l’élection présidentielle du 24 février 2019 depuis 2018 n’étaient pas du hasard encore moins de l’improvisation.

Atelier sur la promotion des droits humains en ligne au Sénégal

Le Sénégal à l’instar de nombreux pays africains, a commencé à adopter depuis 2008 des politiques, des législations et réglementations en vue de réguler et de contrôler l’Internet. On est ainsi passé d’un environnement Internet peu régulé vers ce qui est devenu aujourd’hui un environnement très fortement réglementé caractérisé par une tension entre l’exigence de la sécurité et la nécessité de préserver les droits et libertés sur le cyberespace.

Projet de loi sur la sécurité intérieure : Vers l’abrogation de l’arrêté du 20 juillet 2011 dit arrêté « Ousmane NGOM »

« Ceux qui abandonnent une liberté essentielle pour acheter un peu de sécurité temporaire ne méritent ni liberté, ni sécurité. » Benjamin Franklin.

Le Sénégal, comme beaucoup de pays en Afrique n’est pas à l’abri du terrorisme, la situation dans le Sahel étant plus que préoccupante. ASUTIC reconnaît aussi qu’il est du devoir des pouvoirs publics de protéger la population et d’apporter des réponses concrètes et efficaces pour assurer sa sécurité.

Projet de loi portant sur la sécurité intérieure: Vers de nouvelles menaces sur Internet, censure du discours politique et des mouvements sociaux contestataires

La rentrée solennelle des cours et tribunaux du 09 janvier 2020 a été l’occasion pour le Président du Sénégal de prononcer un discours alarmiste sur le terrorisme en pointant du doigt Internet­: «­En matière de crime organisé comme le terrorisme, fait-il savoir, il n’est même plus nécessaire de se connaitre ou de se rencontrer physiquement pour préparer et exécuter un acte malveillant. Il nous faut donc prêter une attention particulière à la gouvernance d’Internet, comme espace de propagande et de relais de financement.­»

Ainsi donc, Internet et ses espaces de discussions seraient les lieux de propagande terroriste, de recrutement d’endoctrinement et de radicalisation des sénégalais.

Permis de conduire biométrique: Un projet illégal, couteux, excessif, intrusif et dangereux

Après la carte d’identité biométrique, le passeport biométrique, le Gouvernement du Sénégal est monté d’un palier supérieur en mettant en place un permis de conduire non seulement biométrique mais en plus médicale. Un fichier à la puissance jamais atteinte dans ce pays, sans aucune étude d'impact sur la vie privée des sénégalais. Aucun pays démocratique au monde n’a osé franchir ce pas compte tenu des dangers pour la sécurité nationale et les droits fondamentaux des citoyens. Cependant, au Sénégal, la Direction des transports routiers du Ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement a osé.

Limites cachées des offres des opérateurs, au régulateur d’agir

Pour choisir un opérateur, les utilisateurs devraient pouvoir s'appuyer sur 5 critères : le contenu de l'offre, le prix, le débit, la couverture et enfin le respect des droits humains. Cependant, dans le marché les informations permettant de comparer les offres des opérateurs ne sont disponibles que sur les deux premiers critères, sur les trois autres, il est difficile de les avoir, voire impossible. Ainsi, lorsqu’il s’agit du débit, de la couverture réseau et du respect des droits humains les utilisateurs se retrouvent face à une absence d’informations fiables et indépendantes.

Droits humains à l’ère numérique : Expresso Sénégal, un habitué des mises en demeure pour violation de la loi

Expresso Sénégal, c’est d’abord ses nombreux sites web sans un portail d’entrée principale: www.expressotelecom.sn, www.web.expressotelecom.sn, www.wifiexpresso.sn. Des informations sur les offres de produits et services de l’opérateur éparpillées dans différents sites web. Conséquence, un manque d’unicité et de cohérence de l’information dont le résultat est l’opacité tant il est difficile pour un utilisateur d’avoir l’information pertinente qui correspond à ses besoins. En outre, excepté les conditions d’utilisation du E-Money, aucun autre document n’est publié sur ces sites relatif aux conditions générales d’utilisation de tous les services mobiles d’Expresso Sénégal.

Droits humains à l’ère numérique : A peine arrivé en Afrique, Free se positionne en hors la loi au Sénégal

Free, c’est d’abord un service client dégradé. Non seulement, il y a une prise en charge non diligente des demandes des utilisateurs mais en plus il faut s’accommoder des ouvertures tardives des agences et des numéros de téléphone qui ne fonctionnent pas, un mail de service client fantôme, même pas un accusé de réception et un numéro de service client payant, en violation de l’article 21 du code des communications électroniques et de l’article 4 du décret n°2014-770 du 14 juin 2014.

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